Violoniste, chef d’orchestre militaire autrichien, compositeur de musiques de danse
Né le 8/11/1850 à Prague -Tchéquie
Mort le 23/4/1806 (54 ans) à Baden – Autriche
Membre d’une famille de musiciens :
– Son père : KOMBAK Carl I (ou Karel en tchèque) violoniste, compositeur,
chef de son orchestre
– Il a 2 enfants : une fille et un fils Carl III (1878-1924) musicien et compositeur
Carl II s’initie à la musique avec son père.
De 1861 à 1867 il étudie au Conservatoire de Pr ague : le violon, la théorie musicale,et la direction d’orchestre.
En mars 1869 il joue dans l’orchestre dirigé par son père à Linz comme violoniste et baryton.
Il commence sa carrière de chef d’orchestre militaire à 21 ans
En 1871 il postule comme chef d’orchestre du 7e régiment d’infanterie à Innsbruck. C’est durant cette période qu’il découvre la musique folklorique du Tyrol dont il s’inspire dans ses compositions pour le choeur de l‘Innsbruck Liedertafel Choir dont il est maître de chapelle.
En 1882 il est appelé au poste de chef d’orchestre du 84e régiment d’infanterie à Vienne.Il obtient une grande notoriété auprès du public viennois qui apprécie son apparence sympathique et son énergie pour diriger son orchestre comprenant des instruments à cordes dont 14 violons ce qui est digne d’un orchestre de concert.
Sa notoriété est grandissante en Autriche et en Europe
Il est invité à Paris pour l’exposition universelle de 1889. Il fut désigné meilleur
orchestre militaire du monde. La république française lui décerne la distinction
de Chevalier de l’Ordre des palmes académiques.
En 1890 il a composé une nouvelle version de l’hymne impérial autrichien
pour le Ministère impérial de la guerre qui fut adoptée par la suite.
En 1902 il a quitté son poste pour des raisons de santé et déménage avec sa famille, dans la ville thermale de Baden au sud de Vienne. Il a donné un concert d »adieu le 20 septembre avant que l’orchestre ne rejoigne le régiment de Mostra en Herzégovine. Il passe l’hiver à Mostra et l’été à Baden afin de diriger l’orchestre de Spa, pour la saison et ce jusqu’en 1896. Avec sa fameuse valse « Bad’ner Mad’In » (La fille de Baden) il a rendu hommage à la ville qui l’a si bien accueilli.
En 1898 lors de la célébration du 50e anniversaire de l’accession au trône de l’empereur François Joseph, sa marche »Kaiserjubiläumsmarsh » a remporté le premier prix du concours des compositeurs.
En 1904 il a effectué une tournée aux Etats-Unis avec le Farben orchestre wiener pour l’exposition universelle de Saint-Louis dans la Missouri, qui fut un triomphe.
Un malheureux accident
Quelques mois après son retour, il meurt le 24/4/1906 en essayant de monter dans un train qui quittait la gare de Baden : il a glissé et fut écrasé. Les musiciens Franz LEHAR et Carl ZIEHRER assistent à ses funérailles.
Il fut d’abord enterré au cimetière de Baden, puis plus tard sa veuve a accepté la proposition de la Mairie de Vienne de transférer son corps au cimetière de Vienne dans l’espace des grands compositeurs. Un monument est offert par les autorités de Vienne, oeuvre du sculpteur Peter Breithut.
Le 9/6/1907 sa tombe fut inaugurée en présence de sa veuve et ses enfants.
En 1924 une rue de Vienne dans le 22e quartier porte le nom de Komzakgaisse.
Mots-clefs : chef d'orchestre, musicien