de son vrai nom : Jean Bercher
Danseur, chorégraphe du ballet original de « La fille mal gardée »
Né le 19 août 1742 à Montpellier.
Décédé le 14 février 1806 à Tours à 63 ans.
Son père Etienne-Dominique Bercher (1725-1800)
fut comédien de la Comédie française nommé pensionnaire en 1769.
Son épouse est la danseuse Marie-Madeleine Louise CRESPÉ
dite Melle Théodore.
Elève puis directeur à l’Opéra de Paris
Il étudie la danse à l’école de l’Opéra de Paris avec Jean-Barthélémy LAMY.
En 1763 il est nommé Premier danseur en demi-caractère puis danseur noble.
Il fut l’assistant de J-Georges NOVERRE et donc influencé par ses théories sur les ballets « d’action » c’est-à-dire qui ont un sens, qui racontent une histoire
avec des sentiments à exprimer.
En 1766 il interprète un pas de deux dans « Sylvie« avec Marie ALLARD, sans masque, ce qui n’était pas l’usage à l’Opéra de Paris à cette époque.
De 1771 à 1783 il est nommé Directeur du ballet à l’Opéra de Paris à la suite de NOVERRE ; tâche qu’il partage un temps avec Maximilien GARDEL jusqu’à ce que celui-ci lui succède en 1783.
Maître de ballet à Bordeaux où il crée un ballet devenu célèbre sous le nom de « La fille mal gardée » mais dont les versions furent maintes fois remaniées
En 1785 il part à Bordeaux où il est maître de ballet au Grand théâtre.
Il créé de nombreux ballets mais surtout le premier ballet-pantomime champètre « La fille de paille ou il n’y a qu’un pas du mal au nien » qui sera dansé pour la première fois le 1/07/1789. C’est un ballet pantomime type basé sur des scènes de la vie ordinaire, dans un décor pastoral où sont dépeintes des situations sentimentales souvent avec humour, sur un livret de Justine Favard. Son épouse Melle Théodore créée le rôle de Lise, Eugène HUS le rôle de Colas son amoureux et François LERICHE le rôle de Simone, la mère de Lise (c’est toujours un danseur qui tient le rôle de la mère dans les différentes versions). En 1796 Pierre Gaveaux, à partir du livret de Dauberval, compose on opéra-comique en deux actes et cette version sera nommée « La fille mal gardée ».
La première partition connue est un opéra-comique d’Egidio Duni joué en 1758au Théâtre italien de Paris mais on ne sait pas qui a adapté la partition pour la chorégraphie de Dauberval.
En 1989 quand le ballet de l’Opéra de Nantes voulu reprendre la version de Daubeval, c’est à Stockholm que que furent retrouvés des
documents décrivant la séquence du mime ainsi que les dessins des décors et costumes d’origine.
Ce ballet, devenu classique, a eu de multiples versions chorégraphiques et musicales et divers titres. Le 14/09/1960, au Ballet royal de Londres, est donné une version inédite du chorégraphe Frédérick Ashon . L’accueil est enthousiasme et elle est rentrée dans le répertoire classique de différents ballet du monde et donnée à l’Opéra de Paris en 2024.
Les élèves et disciples de Jean Dauberval furent : Eugène HUS, Salvatore VIGANO, Charles-Louis DIDELOT ,Jean Pierre AUMER qui a été directeur de l’Opéra ; son successeur étant Jean CORALLI en 1831.
Il décède à Tours le 14 février 1806
Tableau qui aurait inspiré Dauberval et scène reprise dans son ballet La fille………
Certains de ses ballets :
1783 The bastimes of Terpsicore (Londres)
1784 The four eges of man (Londres)
1767 Le page inconstant (Bordeaux)
1788 Psyché et l’amour (Bordeaux)