Danses

Position des danseurs en valse XIXe siècle

Elle est différente de la position adoptée actuellement en valse du XXe siècle. Mais elle est toujours importante pour la fluidité de la danse et pour permettre au cavalier de guider sa cavalière lors des bals.

Les partenaires sont placés en vis-à-vis mais ne sont pas face à face. Le cavalier se place légèrement décalé à gauche (pour la valse à droite).

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VALSE

Origine :

Le mot « valse » viendrait de l’allemand « walzen » tourner. En Allemagne était dansé le « landler » dont le premier pas est sauté car dansé en plein air sur la terre battue dans les fêtes de villages. A l’époque du Moyen-Age on dansait aussi « la volte » danse de couple où la femme s’appuie sur son cavalier pour tourner et sauter. C’est au milieu du 18e siècle que les règles furent fixées dans sa forme moderne et commença à avoir du succès. Mais elle ne resta pas figée et pris plusieurs variantes : valse française, valse viennoise, valse anglaise.

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Le quadrille des Lanciers

Le quadrille des Lanciers est composé des 5 figures suivantes :

  1. les Tiroirs,
  2. les Lignes,
  3. les Moulinets,
  4. les Visites,
  5. les Lanciers.

Figures du quadrille des lanciers en vidéo -Bal Chateau du Breuil en 2009

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POLKA

Origine

La polka est originaire de la Bohême orientale située aujourd’hui en république tchèque. C’est en voyant une danse de village lors d’une fête que le maître de musique local Jesep Neruda s’en serait inspiré pour créer un pas dynamique qu’il aurait appelé « polka »  rappelant le mot « pulka » (qui signifie  « moitié » en tchèque), inspiré du demi pas en avant, si typique semblable à un sautillement. C’est un des exemples de danse populaire, récupérée par des musiciens puis des maîtres de danse qui entra dans les  salons et les bals européens.

 Diffusion

Cette nouvelle danse gagna la capitale Prague puis se répandit en Europe  entre 1839 et 1844 : à Vienne,  à Milan, à Paris  où le danseur bohème Raab la dansa au théâtre de l’Odéon. A Londres ce fut le danseur chorégraphe qui Jules PERROT qui composa un ballet « Polka » qui fut présenté sur scène en 1844.
La polka eut un grand succès dans les écoles de danse parisiennes entre autres celle de Cellarius fréquentée par les danseurs expérimentés pour ses cours de valse. Certains danseurs slaves (Hongrois, Polonais) connaissaient la polka mais les cours de danse lui donnèrent ses lettres d noblesse car elle entra dans les bals et les salons et on assista à un engouement général surnommée  « la polkamania »  en 1944.

Caractéristique

La polka se danse  en couple fermé comme la valse, mais sans le caractère « étourdissant » de celle-ci. Dansée sur un rythme binaire (2/4) mais les mesures  1 et 4 sont précédée par un « et » sur lequel on fait un petit saut caractéristique. On peut faire la polka « glissée » ,la polka « tournée », la polka » piquée » et le danseur pouvait improviser des déplacements variés sur la musique jouée  par de nombreux orchestres de la deuxième moitié du XIXe siècle.

On retrouve la polka dans de nombreuses danses populaires du folklore français. mais aussi dans les danses pratiquées aux Etats-Unis

Quelsues uns des nombreux compositeurs 

.  des musiciens de Bohème : Franz HILMAR   et surtout  Bedrich SMETANA qui donna à la polka une touche classique dans le final de son opéra « La fiancée vendue » (1856).
. des musiciens autrichiens : Johann STRAUSS fils qui composa 163 morceaux, mais aussi Josef LANNERKarl KOMZAK fils, Carl ZIEHRER
. des musiciens français : Jacques OFFENBACH intègre la polka dans de nombreux opéras-bouffe ; Olivier METRA, Emile WALDTEUFEL
. le  chef d’orchestre danois Hans LUMBYE.

 

Danses de bal de la Belle Epoque

La « Belle Epoque » est une transition entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle ; elle va approximativement de 1870 à 1914.
La danse de bal reflète l’évolution et les bouleversements apportés par les brassages de cultures dus :

  • aux expositions universelles,
  • au développement des transports,
  • au progrès technique
  • et à l ‘influence des nouveaux rythmes américains :
    • Le boston américain est arrivé en 1875. C’est une variante de la valse, plus lente avec des pas croisés et progressifs.
    • Le two-step dans lequel on passe du chassé binaire de la polka, à ceux ternaires et légèrement sautés.

Néanmoins, la France danse toujours la polka, la mazurka, la scottish, entre autre dans chaque coin de France se pratique ces « danses sociales » qui réunissent les gens de tous âges lors des fêtes familiales ou de villages. Quelques nouveautés : le pas de quatre, le pas de patineur.

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Divers quadrilles dansés au XIXe

Le XIXe siècle vit apparaître différents quadrilles que l’on retrouve décrits dans les traités de danses de CELLARIUS, de LUSSAN-BOREL, dEugène GIRAUDET, de Gustave DESRAT, de François PAUL qui représentent des sources précieuses pour la pratique des quadrilles de la seconde moitié du XIXe siècle.

– le Quadrille français (1800/1850) issu de plusieurs contredanses qui furent groupées au début du XIXe.  Pantalon/Été/Poule/pastourelle. Les pas baroques furent abandonnés au profit des pas marchés. La 5e fig. le Galop ou Saint-Simonienne fut rajoutée plus tard.
Musiques : Louis-Julien CLARCHIES, Johann STRAUSS (fils), Philippe MUSARD, Louis GANNÉ,  Jacques OFFENBACH.

– le Quadrille des LANCIERS (inventé à Dublin en 1818 par Duval professeur de danse français puis importé en France en 1850

  • Les tiroirs
  • Les lignes
  • Les saluts et moulinet des dames
  • Les visites
  • Les Lanciers

– le Quadrille américain (1879 – traité Lussan-Borel) et remanié en 1888 par François PAUL,  : Lire le reste de cet article »

Le quadrille français

Ce quadrille à 2 couples en vis-à-vis (ou quadrette)  fut d’abord un assemblage de contredanses en vogue à la fin du XVIIIe siècle. On le dansa sous le Directoire et l’Empire, avec ses 3 contredanses fixées et les pas baroques. Au cours du XXe on rajouta La pastourelle, puis plus tard Le galop ou Saint-Simonienne. La simplicité des pas marchés se substitua aux pas baroques.

A la fin du XIXe siècle il fut supplanté par le « quadrille des lanciers« .

Le quadrille français est composé des 5 figures suivantes :

  1. le Pantalon,
  2. l’Eté,
  3. la Poule,
  4. la Pastourelle,
  5. le Galop.

Les figures du quadrille francais en vidéo

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Du pas chassé au galop

Le pas chassé est pratiqué naturellement par les enfants et se trouve dans maintes danses du folklore français. Les contredanses du XVIIIe l’ont intégré pour les déplacements ; parfois en combinaison il prend le nom de « coquette » ou « gracieuse ». Quant au « galop » il a un tempo rapide ce qui en fait une danse de couple enjouée entre pour pour les fin de bal.

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Contredance anglaise et contredanse française

La contredanse est originaire de l’Angleterre, pratiquées dans les villages, On doit à John Playford d’avoir collecté ces danses et de les avoir publiées. Elles ont été reprises dans toutes les couches de la société et un maitre de danse français les a introduites à la cour de France. Cette nouveauté a eut du succès et de nombreuses chorégraphies ont été créées tout en gardant les pas baroques dans les déplacements. La forme en colonne a souvent été remplacées par des rondes ou des carrés à plusieurs couples donnant ainsi la contredanse française. Puis les pas ont été simplifiés.

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Les quadrilles du XIXe sont issus des contredanses du XVIIIe

C’est vers 1684 que les contredanses ont été introduites en France, importées d’Angleterre. Ces contredanses anglaises furent adaptées et modifiées en France pour y intégrer les gestes et pas baroques alors en vogue en France : ces contredanses à la française furent dansées pendant le Directoire et sous le Premier Empire. Elles donnèrent naissance au quadrille français.
Découvrez ces danses dans cet article très complet

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MAZURKA

Origine :

Du nord de la Pologne où elle fut dansée dès le 16e siècle. Selon les versions, le nom viendrait soit du village de « Mazurck » près de Varsovie, soit de la région polonaise « la Mezovia » où elle est née, soit encore du terme « mazur » qui désignait les paysans des campagnes polonaises.

Diffusion :

Cette danse a conquis toute l’Europe à partir du 18e siècle. Partie de Pologne, elle passa en Russie, en Hongrie puis arriva en Allemagne.

Au 19e siècle elle se répandit en France et en Angleterre et fut très populaire dans les bals avec la valse et la polka.

Caractéristique :

Outre son pas de base, la mazurka laisse une capacité d’interprétation aux danseurs. Au 19e siècle les amateurs connaissaient une soixantaine de figures plus ou moins complexes.

La mazurka a en commun avec la valse le rythme à 3 temps (temps 3/4) et l’accent porté sur le premier temps.

Compositeurs :

La mazurka inspira de nombreux compositeurs de l’époque :

  • Frédéric Chopin, musicien polonais qui composa 59 mazurkas
  • Johann Strauss père et fils, composèrent plus de 70 mazurkas

On retrouve une mazurka de Chopin dans la suite du ballet « les Sylphides » du danseur russe Michel Fokine, le compositeur français Léo Delibes mis une mazurka dans son ballet Copélia (1870).

Au début du 20e siècle la mazurka tomba en désuétude dans les bals mais subsista dans les danses populaires.
Source : Guide des danses de salon – Ed. Solar

Quelques contredanses dansées au Premier Empire

Pendant le Directoire et le Premier Empire les contredanses françaises du XVIIIe continuent à être dansées mais les contredanses anglaises sont aussi introduites à la cour, avec parfois des adaptations :

  • telle la contredanse anglaise  » La  Valse du duc de Kent » qui se danse sur 2 lignes de vis-à-vis avec progression des couples
  • « La galopade » a gardé la position des 2 lignes des danseurs de la contredanse anglaise, mais avec les pas baroques de la contredanse française
  • pour d’autres danses, les danseurs se positionnent en cercle comme dans «  Le Carillon de Dunkerque » ou « La boulangère »
  • ou parfois  les couples sont en carré  comme dans «  La Monaco » ou « La psyché »

La diffusion des danses se faisait au moyen de feuillets  publiés que l’on achetait à la feuille.On y lisait la musique et quelques descriptions des figures et pas proposés. Les pas spécifiques reprenaient les pas baroques tels que :

  • pas de bourrée,
  • pas de rigaudon,
  • contre-temps de gavotte

Une suite de 4 contredanses est à l’origine de notre le quadrille français avec les pas spécifiques premier empire.

Jean-Etienne Despréaux, maître à danser de la famille impériale et organisateur des divertissements à la Cour, a contribué à la diffusion des contredanses et en a composé lui-même.

 

Pratique de la danse du Moyen Age à la Renaissance

Au Moyen-Age la danse était une activité populaire et collective qu’on pratiquait dans les villages comme le chant et la musique lors des fêtes. La danse était aussi pratiquée à la cour du seigneur où était invité des troubadours et des ménestrels. Le style était plus raffiné avec la recherche du beau geste. On dansait la carole, l’esptampie, la tarentuelle, danses venues d’Italie via la Provence.

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Evolution des danses lors de la Renaissance*

Issu des branles du Moyen-Age, on continue à danser les danses basses comme la pavane et la gavotte ; mais des danses « hautes » c’est-à-dire plus sautantes et plus rythmées se diversifient. : la gaillarde, la chaconne, la passacaille mais surtout la volte danse de couple ayant des points communs avec la valse. Lors des bals de cour on danse accompagné d’un groupe de musiciens car les compositeurs se mettent aussi à la musique de divertissement.

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La danse et la musique à la période Baroque (1600-1750)

La période BAROQUE se trouve entre la Renaissance et la période Classique.

  • en histoire, elle commence à la mort d’Henri IV, se poursuit sous le règne de Louis XIII(1601-1643), sous celui de Louis XIV( mort en 1715 et celui de Louis XV (mort en 1774).
  • en danse, elle s’étalle à peu près de 1600 à 1800
  • en musique, elle commence avec Monteverdi (1600) et la mort de J-S Bach (1750).

Qu’est-ce qui est « baroque » ?

Le mot « baroque » fut employé pour la première fois en 1733 à propose de l’opéra de Rameau « Hypolite et Aricine » puis repris en 1855 par Jacob Burckhardt qui l’a fait entrer dans le vocabulaire des historiens d’art. Bien de « baroco » d’origine portugaise désigne une perle de forme irrégulière.

Quelque chose de baroque c’est : étrange, bizarre, transgressif, insolite, complexe, torturé.
Le baroque traduit : l’inconstance dans les sentiments, le doute profond, la dualité, la démesure, l’exubérance.
En art on cherche le trompe-l’oeil, la métamorphose, le mouvement, l’accumulation.
Aussi bien en danse qu’en musique, dans le baroque on recherche la complexité, la virtuosité, l’insolite, la performance ; les solistes virtuoses vont devenir de véritable « vedettes » qui s’arrachent les Cours européennes.

I – La danse à la période BAROQUE pratiquée au XVIIe sous Louis XIV

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LALLEMANDE

Le terme d’allemande désigne une position de danse où le couple se tient des deux mains au-dessus de la tête de façon à pouvoir faire des passes en dansant en couple. On retrouve cette position dans les contredanses françaises.

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