Sorte de jupon-cage utilisé par les femmes entre 1845 et 1869 pour donner de l’ampleur à leur large robe.
Dans les années 1830 c’est d’abord un jupon de crin (mélangé à du lin) d’où son nom, que les femmes utilisaient avec d’autres jupons superposés pour donner du volume sous leur jupe garnie de plis .
Il fut remplacé en 1856 par une « cage » composée de cerceaux d’acier (ou de baleines) disposés les uns sous les autres de grosseurs progressives jusqu’en bas. Verticalement les cercles sont maintenus par des bandes verticales de bolduc et des rivets. Il est indispensable de mettre un jupon par dessus afin de ne pas voir la trace des cerceaux sous le tissu de la jupe.
Conseil aux couturiers/ères
1 – Pour respecter une certaine esthétique de proportion, il est conseillé d’adapter la circonférence de a crinoline à la hauteur de la femme qui la porte, sous peine de « tasser » la silhouette d’une petite femme.
Ex. à partir d’un jupon plus moderne :
2- De même attention à la hauteur de la robe par rapport au parquet : pas plus de 5 cm au-dessus (on ne doit pas voir les pieds) donc à essayer avec les chaussures portées au bal s’il y a un talon.
La forme de la crinoline évolua : ronde jusqu’en 1861 puis plus longue derrière
La crinoline évolue vers une forme plate devant mais projetée à l’arrière ce qui est un support pour une légère traîne de la robe qui caresse le parquet des salles de bal.
A partir de 1870 la mode évolue vers une une demi-crinoline sur l’arrière seulement, qui prend le nom de « tournure« .