Les manches des vêtements ont un rôle utile (lutter contre le froid) et décoratif d’où les formes très variées que l’on peut retrouver d’une époque à l’autre. Elles peuvent être soit amovibles (attachées par une épingle ou un ruban) soit cousues. Leurs formes ont donné des noms variés :
Manches bouffantes : manches froncées aux épaules plus ou moins longues resserrées au coude ou aux poignets.
Manches ballon : haut de manche très froncée à l’emmanchure et resserrées en haut du bras par un biais. Elles peuvent être prolongée par une manche longue ajustées. (époque Renaissance ou Premier Empire)
Bourrelet de manche : petit bourrelet placé au niveau de l’emmanchure, au-dessus de la manche ballon, souvent décoré de galon ou de perles.
Manches à crevé : mis à la mode en 1476 lorsque les lansquenets suisses victorieux après une bataille avec Charles le Téméraire, se sont aperçus que leur vêtements étaient troués de coups d’épés. Rapiécés avec les costumes de vaincus en soie et damas, cette symbolique guerrière valorisante va devenir une mode vestimentaire.
Elle consiste à coudre, à leur 2 extrémités, des bandes d’étoffe de couleur contrastées sur un tissu d’une autre couleur (époque Renaissance).
Manches flottantes sur manches fixées ou emmanchures. Elles n’enveloppent pas les bras mais laissent apparaître d’autres manches ajustées ou bouffantes.
Certaines manches sont ajustées jusqu’aux coudes puis flottantes ensuite ; certaines sont parfois très longues (époque Médiévale)
Manchettes : faites de batiste blanche ou de dentelle à gros plis ronds. Elles dépassent légèrement des bas des manches qui sont resserrés.
Engageantes : multiples volants de dentelles assemblées aux manches au milieu du coude. Apparues au XVIIe s, les engageantes ont à nouveau été à la mode à partir des années 1840.
Manches gigot : manches très larges et froncées en haut autour de l’emmanchure jusqu’au coude puis ajustée sur l’avant bras du coude au poignet (leur forme rappelle la forme du gigot). Elles furent en vogue à la fin du XIXe siècle vers les années 1890.
Manches à rebras : apportée en France en 1514 par Marie d’Angleterre. Manche large qui se retroussent et mettait à découvert la manche ajustée de la cotte et/ou était de teinte et tissu différent. Le rebras était toujours orné de fort belle garniture au poignet.
Manche pagode : manche ample à l’épaule
Manche entonnoir : manche ample au poignet