Au Moyen-Age on porte les première chaussures cousues dont « la poulaine » qui a un bout pointu assez long devant car plus la pointe est longue plus la personne est riche et importante.
A la Renaissance ce son les chaussures « à pattes d’ours » que les hommes portent. Elles sont très larges et carrées au bout.
Au XVIe siècle à Venise on lance « les chopines » une haute semelle en bois ou en liège (jusqu’à 60 cm de haut) qui évite de laisser traîner la robe dans la boue.
Le talon apparaît et devient un signe distinctif de la noblesse.
Les dames de la cour porte des escarpins brodés
Selon l’usage on distingue deux sortes de chaussures masculines :
- pour la chasse, la guerre, monter à cheval, les hommes portent des bottes hautes ; parfois avec un grand revers souple « les lazarines«
- dans les salons et à la cour, les hommes portent des souliers découverts .
Sous Louis XIV les souliers sont à bout carré , décorés par une rose de dentelle et des coques de rubans au-dessus. Ils comportent des talons dont le dessous était peint en rouge pour les gentilshommes qui avaient été présentés au roi.
Sous Louis XV le dessus de la chaussure est orné plus sobrement d’une boucle mais qui peut être avec des pierres précieuses.
Au Premier empire les militaires portent des bottes montantes. Les femmes de la Cour portent des ballerines plates en tissus qui peuvent être brodées.
Au second empire les femmes portent des chaussures à petits talons.
A la Belle époque elles ont des bottines serrées à la cheville qui ferment avec des petits boutons. Pour plus de facilité elles utilisent un petit crochets appelé un « le tire-lacet ».