Danseur, chorégraphe, maître de ballet qui collabore avec Noverre
A travaillé principalement en Italie et à S-Pétersbourg
Né le 2 mars 1745 à Strasbourg/Décédé le 29 octobre 1806 à Saint-Pétersbourg à 61 ans.
Issu d’une famille de danseurs :
Ses grands- parents :
Antoine Le Picq né en 1673 en Picardie et Charlotte Coudu, fille du maître de danse André Coudu
Ses parents : Jean Félix Charles Picq,né en 1713 à Strasbourg, danseur, maître de danse et Marie-Magdaleine Kugler née en 1720
Ses 3 oncles (frères de son père) maîtres de danse :
Christophe (né en 1704)/Claude Joseph (né en 1716)/Martin Charles (né en 1719)
Vie privée :
Il s’est marié en 1789 à St-Péterbourg avec Gertrude Ablöscher, danseuse allemande (dont le premier mari est Domenico Rossi avec qui elle eut un fils : Carlo Rossi).
Ils eurent 3 filles (Caroline/CHenriette/Marie-Gertrude) et un fils : Charles Le Picq.
Formé par NOVERRE avec qui il continua à travailler à Paris et à Londres
Avant 1760 il étudie la danse avec J-Baptiste François Dehesse à Paris ; puis de 1760 à 1764 avec Jean-Georges NOVERRE à Stuttgart.
Il danse dans différentes capitales d’Europe
De 1765 à 1769 il danse à Vienne, Innsbruck, Varsovie, à Vienne
De 1769 à 1782 il part en Italie : Padoue, Venise, Milan, Florence, Naples
A l’automne 1776 Le Picq est invité par NOVERRE au Ballet de l’Opéra de Paris où il danse « Les caprices de Galathée » avec Marie-Madeleine GUIMARD, DAUBERVAL, Marie ALLARD. Le ballet obtient aussi du succès à Fontainebleau devant la cour et Louis XV.
Son talent et ses succès suscitèrent des jalousies à l’Opéra, ce qui lui fit renoncer à d’autres propositions et Le Picq préféra retourner à Naples.
De 1782 à 1785 NOVERRE l’invita au King’s théatre de Londres où il débuta dans « Apollon et les muses » comme soliste puis il put présenter ses propres compositions, puis fut nommé maître de ballet de. 1882 à 1885.Il créa « L’enlèvement des sabines » (1782), « Le tuteur trompé », « Les épouses persanes (1783),
A l’automne 1785 il part à Varsovie où il créé de nombreux ballets dont : « Alexandre et Campaspe », « Le déserteur » d’après Dauberval, « La pupille espagnole « , « Les folies espagnoles »
De 1786 à 1799 Le Picq est engagé comme premier danseur au Theatre Bolchoï kamenny de St-Pétersbourg puis comme chorégraphe principal.
Il monte plusieurs ballets de NOVERRE et de Gasparo TAGLIONI et présente ses propres compositions :
« La bergère » (1789), « Les amours de Bayard » (1798), « Tancrède » (1799), «Castor et Polux » (1803).
Apprécié par la Cour de Russie, il chorégraphie la plupart des grandes fêtes données par Catherine II de Russie à la fin de sa vie.
En 1803 il publie en Russie, « La lettre sur la danse » de Noverre, en français.
Une mort soudaine
Peu après une leçon avec les grandes duchesses impériales, il fut frappé d’une crise d’apoplexie. Au bout de 36 heures, il expira le 29 octobre 1806 à St-Pétersbourg.
Après J-Baptiste LANDÉ, sous le règne d’Anne de Russie, Le Picq a contribué à apporter la technique de danse française en Russie. Il sera suivi par Charles-Louis DIDELOT, Jules PERROT, Arthur Saint-LÉON , Marius PETIPA au cours du XIXe siècle.
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